chaude moite suante, bordée de pattes ouvertes vers mes tempes comme portes battantes lourde roide hurlante brodée de boucles étroites MA TETE outre, ou gourde brulante perlée de gouttes nervées qui courent sur les routes courbes, droites fourbes de mes joues à mes lêvres rouges ou la fièvre violente s'enroule me viole, et me saoule je m'écroule : rêve de camphres, d'antres ou l'ambre semble du souffre ou mon souffle se cambre sous les etranges parfums d'amantes mievres FIEVRE ! PARS ! FIN ! des trompéléphantes ailées rampent sur ma couche des bombemouches s'engouffrent dans ma bouche en trombes louches les fentes se fèlent les fientes s'affalent mon asphalte frontale fond et fane comme une phalène sous l'haleine des flammes FRELE FIEVRE CEPHALE Des Cynocephales à fibres détalent et filent pèle-mèle sous mes sourcils Des bacciles-crotales prennent le raccourci de mes veines nasales assaillent ma cervelle TREVE ! treve ! treve FEMME-BRAISE, CRAME-REVE, SEME-FLAMMES FIEVRE ! |
chaude moite suante, |
bordée de pattes ouvertes vers mes tempes comme portes battantes |
lourde roide hurlante brodée de boucles étroites : MA TETE
est uneoutre, gourde brulante |
perlée de gouttes nervées |
qui courent sur les routes courbes, droites fourbes de mes joues à mes lêvres rouges |
ou la fièvre violente s'enroule me viole, et me saoule |
je m'écroule : rêve de camphres, d'antres ou l'ambre semble du souffre |
ou mon souffle se cambre sous les touches d'amantes ailées aux trompes d'éléphantes qui rampent sur ma couche |
des bombemouches s'engouffrent en trombe dans ma bouche les fentes se fèlent les fientes s'affalent mon asphalte frontale fond et fane comme phalène sous l'haleine des flammes |
Des Cynocephales à fibres détalent et filent pèle-mèle sous mes sourcils Des bacciles-crotales
prennent le raccourci de mes veines nasales assaillent ma cervelle |
FEMME-BRAISE, CRAME-REVE, SEME-FLAMMES JE RECLAME UNE TREVE ! UNE treve ! une treve |