Oasis
Une nuit que le noir
A la lumière
Dorait son coeur terni
Fuyant ce triste ennui,
Solitaire
Hors du temps, j'aluni !
Et je pris le départ
Vers les terres
Humides des vallées du Nil
Un guépard
vert
et bleu me tenant compagnie ...
.
J'arrivai vers le soir
Aux portes du désert
Dans cet endroit béni
Où les noires
Esthers
Des rives du Bani
Se parent
Fières
De feuilles de vanille...
Savent voir
Les mystères
Dans les yeux de Mani
Aiment boire
Les éclairs
De mon Kundalini ...
Le hasard
Me guida vers
L'une d'elle, la belle Aruni...
Et rares
Furent les mystères
Plus doux que cette nuit.
.
A l'aube, une cithare
Sonna, amère,
Et tout s'évanouit....
Quelque
part,
Dans l'air,
Disparu un Génie.